La cueillette sauvage

La cueillette sauvage est ancestrale. Elle s'est mutée progressivement en agriculture  par le processus de sélection, de plantation des graines des plus belles plantes aux endroits propices, mais elle n'a pas disparu. Bien qu'ancestrale, nous ne la pratiquons pas en peaux de bêtes (sic), mais dans le respect des lieux, du contexte de la cueillette. Il ne s'agit pas de ramasser tout ce que l'on peut, vous vous en doutez, mais de le faire de manière raisonnée.

La cueillette sauvage de la dame de onze heures répond aux critères de certification de l'agriculture biologique et de Nature et Progrès.

Nous cueillons des feuilles, des fleurs, des jeunes pousses et des bourgeons.

La cueillette des bourgeons

La cueillette des bourgeons demande une attention spécifique. La maturité du bourgeon ne se voit pas de loin, c’est une histoire de sensation, de toucher et d’observation. Notre gamme est assez étendue, et la période de récolte s’en ressent, intense et longue, centrée sur mars et avril. Les critères pédoclimatiques sont déterminants pour la pousse de tel ou tel arbre et son cycle végétatif. Parfois les calendriers de récoltes se bousculent, se chevauchent. L’exposition, l’altitude, la distance de la côte, nous permet de nous adapter, la température baisse à mesure que l’on s’élève, décalant d’autant le cycle végétatif d’une même espèce. Certaines plantes nous demandent de nous éloigner. Le Séquoïa est rare en milieu rural.